Contexte et bien-fondé

En 2012, 64% des 23 millions de Malgaches avaient moins de 25 ans et 91% de ceux-ci disposaient de moins de 2 USD par jour (INSTAT, 2013a). Cette crise économique et le manque d’emplois formels ont provoqué un progrès du travail informel, exercé par une frange non négligeable de jeunes et moins jeunes, hommes et femmes Or, ces emplois informels de subsistance demeurent inadéquats et précaires et ne créent pas suffisamment de revenus pour améliorer les conditions de vie des ménages de ceux qui l’exercent.

Afin d’assurer une réduction marquée de la pauvreté, le gouvernement malagasy a identifié cinq axes prioritaires à travers son Plan national de développement (PND) 2015-2019, dont l’objectif est de doubler la croissance économique, de 5% en 2015 à 10,5% en 2019. Cet objectif sera difficilement réalisable sans la participation active des jeunes femmes et hommes malagasy. Un enjeu majeur est alors d’aider la jeunesse malagasy à participer activement au développement social, économique et durable du pays.

Les secteurs ciblés, BTP et THR, sont des secteurs d’avenir et créateurs d’emplois. L’adéquation des programmes de formation avec les besoins du marché du travail dans ces secteurs est un enjeu important pour améliorer l’employabilité et l’insertion professionnelle des jeunes. Une approche concertée est nécessaire entre les établissements de formation et les organismes du secteur privé et de la société civile (OSPSC).